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30 août 2007

L'étau - L'art et la révolte

L’étincelle poétique naît du frôlement de l’art et de la révolte. De cet éclat de foudre procède la conscience imaginaire, dont le surréalisme est l’expression moderne. C’est de là encore, loin des consécrations culturelles, qu’il éclaire certaines consciences, certaines vies. L’art, la révolte : l’un ouvre des horizons, l’autre abat des murs. Cela s’accorde. Mais bientôt, cela diverge. Le danger est, voulant les unir, de les égarer. La révolte faite objet d’art n’est plus ni révolte ni art.

Tous deux se rejoignent dans la mise en demeure du réel. L’une s’en prend à l’acquis, l’autre à l’inaccessible. Tel est l’étau de l’homme : l’intangible, qui le précède ; l’inaccessible qui le fuit.

Comment la révolte s’en prend-elle à l’acquis ? En le nommant. Quel est son langage ? La violence. Violence de l’esprit surtout, qui est analyse. On n’a pas dit assez la nécessaire méchanceté native de la pensée analytique. Analyser, c’est nommer, c’est donc dépecer, trancher le réel, réduire. C’est isoler, donc tuer. Brisant les combinaisons données, elle en libère l’énergie créatrice, et là oui, seulement là, elle permet de nouvelles rencontres, ouvre sur de nouveaux mondes. Il y a de l’appétit dans l’analyse, et de l’émerveillement. Car la révolte, dont elle est issue, n’est pas première en l’homme. C’est l’étincelle née du choc du désir et du réel. Lorsque l’analyse se fait créatrice, elle rend justice à ce qui la fonde.

Il y a dans tout cheminement des degrés. Le danger est de s’y trop arrêter. L’analyse oublieuse de la révolte ou celle-ci délaissant le désir se coupent de leur source et dessèchent. Le dessèchement de l’analyse c’est le rationalisme fermé.

Né de la révolte contre ce qui est, il en vient à admirer ses propres réalisations. Alors il puise dans l’énoncé de ses conquêtes, lois et axiomes, la légitimité du réel. Le rationnel s’essouffle en raisonnable, en résigné. La raison se fait geôlière de sa source, la révolte.

Le dessèchement de la révolte, c’est la pose, l’intransigeance idéaliste ignorant le réel dans la pétition de principe. La révolte oublie qu’elle est désir, c’est-à-dire attraction du réel, et non négation de celui-ci. Se croyant plus haute que les faits, elle s’en accommode en en faisant le décor de sa mise en scène. La révolte, murée en certitudes, dévoie le désir, qui est recherche.

Comment l’art se saisit-il de l’inaccessible ? En y faisant place. Car l’art est d’abord retrait. Il ne part pas, il creuse. L’inaccessible n’est pas dehors, mais dessous. Il suppure des plaies qu’inflige au donné l’intolérance salvatrice de l’imaginaire. Tordant le réel à rebours de l’analyse, qui isole, l’art met en présence.

Là où, par contre, dans sa phase cré-trice, après le saccage de l’analyse, la raison resserre les liens logiques des éléments, l’art tient écarté, se nourrit de la distance, de l’altérité, pour d’un saut prendre pied dans l’inconnu. Ce saut, c’est l’œuvre qui surgit entre les failles de la création, et s’en empare. Cette émotion qui saisit le créateur à cet instant est de l’ordre de la révélation : cette œuvre qui lui fait face, à rebours des éléments qui la composent et venaient de lui, il la reconnaît comme l’inaccessible pôle qui aimantait ses pas. Ce face-à-face, qui est un saut, signe la présence de l’inaccessible, scellé par l’émotion. Cette présence a un nom : la beauté.

L’art, la révolte concourent ainsi à élargir le réel. Ils ouvrent au plus large le compas de la condition humaine. Leur mise en présence, si elle peut les égarer, peut aussi nourrir leurs mouvements propres. Le souffle de la révolte interdit à l’art le penchant vers la beauté acquise, qui n’est qu’accessible joliesse. L’émotion de l’art exige de la révolte qu’elle se dépasse en s’unissant au réel, pour le transformer.

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Commentaires
D
Bonjour,<br /> <br /> l'art doit-il être engagé ? Et au milieu des chambres à gaz ?<br /> <br /> voici la verité :l'arme nucléaire (arme de théâtre) , les chambres à gaz (harcèlement collectifs par signe) , les R.G. (des militants socialistes infiltrés dans l'administration et ailleurs , "Rive Gauche" en réalité ) , le P.S. (FBI en France , sur le logo il y a la rose et le poing fermé =point fermé , HOOVER , administrateur du FBI du 10 MAI 1924 à 1972 date de création du P.S. par F.Mitterrand ) et d'autres choses qui se passent actuellement en France à Lyon . Le parti socialiste fait construire des immeubles où il installe des militants socialistes , des individus gauchis . Ils ont un profil de la cloche ou s'en rapprochent et arpentent les rues (les R.G., la Rive gauche) : "arpenteurs" est le terme maçonnique . Les Renseignements Généraux ne sont pas des policiers , mais des militants socialistes . Leur présence est sur Lyon depuis plusieurs années .<br /> <br /> <br /> HOLOCAUSTE<br /> <br /> 1°Chez les Juifs, sacrifice où la victime était entièrement consumée par le feu. Abraham, levant les yeux, aperçut derrière lui un bélier qui s'était embarrassé avec ses cornes dans un buisson, et, l'ayant pris, il l'offrit en holocauste au lieu de son fils, SACI, Genèse, XXII, 13.<br /> <br /> Le dictionnaire de Cambridge nous parle même d'holocauste nucleaire .<br /> <br /> DES ACTES DE TORTURE PSYCHOLOGIQUE SE COMMETTENT ACTUELLEMENT A LYON PAR CETTE MILICE des RG , la Rive Gauche , le FBI en France .<br /> <br /> milice<br /> nom féminin<br /> (latin militia, service militaire , servus esclave)<br /> <br /> * Du Moyen Âge au XVIIIe s., troupe levée dans les villes ou les paroisses pour renforcer l'armée régulière.<br /> * Organisation paramilitaire constituant l'élément de base de certains partis totalitaires ou de certaines dictatures.<br /> * En Belgique, service militaire.<br /> <br /> <br /> <br /> http://resistefrance.jimdo.com
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